Le médecin malgré lui » Acte 1 » SCÈNE III
MARTINE, seule.- Va, quelque mine que je fasse, je n'oublie pas* mon ressentiment: et je brûle en moi-même, de trouver les moyens de te punir des coups que tu me donnes*. Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains de quoi se venger d'un mari: mais c'est une punition trop délicate pour mon pendard. Je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir: et ce n'est pas contentement, pour l'injure que j'ai reçue.
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