Le Dépit Amoureux » Acte III » Scene V
POLYDORE Je lis dedans son âme, et vois ce qui le presse.À quoi que sa raison l'eût déjà disposé, 900 Son déplaisir n'est pas encor tout apaisé.L'image de l'affront lui revient, et sa fuiteTâche à me déguiser le trouble qui l'agite.Je prends part à sa honte, et son deuil m'attendrit.Il faut qu'un peu de temps remette son esprit: 905 La douleur trop contrainte aisément se redouble.Voici mon jeune fou d'où nous vient tout ce trouble.
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