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Actes de l'oeuvre
Le bourgeois gentilhomme :

¤Acte 1
¤Acte 2
¤Acte 3
¤Acte 4
¤Acte 5
ºSCÈNE PREMIÈRE
ºSCÈNE II
ºSCÈNE III
ºSCÈNE IV
ºSCÈNE V
ºSCÈNE DERNIÈRE
ºBallet
 
 

 

Le bourgeois gentilhomme » Acte 5 » SCÈNE III

MONSIEUR JOURDAIN, DORANTE, DORIMÈNE.

DORANTE.- Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc.

MONSIEUR JOURDAIN, après avoir fait les révérences à la turqueHREF=javascript:notes('110') *.- Monsieur, je vous souhaite la force des serpents, et la prudence des lions.

DORIMÈNE.- J'ai été bien aise d'être des premières, Monsieur, à venir vous féliciter du haut degré de gloire où vous êtes monté.

MONSIEUR JOURDAIN.- Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent, et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme.

DORIMÈNE.- Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement; votre cœur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes.

MONSIEUR JOURDAIN.- La possession de mon cœur est une chose qui vous est toute acquise.

DORANTE.- Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire* connaître encore ses amis.

DORIMÈNE.- C'est la marque d'une âme tout à fait généreuse.

DORANTE.- Où est donc Son Altesse Turque? Nous voudrions bien, comme vos amis, lui rendre nos devoirs.

MONSIEUR JOURDAIN.- Le voilà qui vient, et j'ai envoyé quérir ma fille pour lui donner la main.