Les fourberies de Scapin » Acte 3 » SCÈNE VIII
SCAPIN, SILVESTRE.SCAPIN.- Hé bien, Silvestre, que font nos gens?SILVESTRE.- J'ai deux avis à te donner. L'un, que l'affaire d'Octave est accommodée. Notre Hyacinte s'est trouvée la fille du seigneur Géronte; et le hasard a fait, ce que la prudence des pères avait délibéré. L'autre avis, c'est que les deux vieillards font contre toi des menaces épouvantables, et surtout le seigneur Géronte.SCAPIN.- Cela n'est rien. Les menaces ne m'ont jamais fait mal; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes.SILVESTRE.- Prends garde à toi, les fils se pourraient bien raccommoder avec les pères, et toi demeurer dans la nasse.SCAPIN.- Laisse-moi faire, je trouverai moyen d'apaiser leur courroux, et...SILVESTRE.- Retire-toi, les voilà qui sortent.
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